L’été dernier, la course à obstacles passait au journal télévisée pour des raisons que l’on aurait préféré éviter. Une épidémie de gastro-entérites aigües avait alors frappé 1264 participants sur les 7804 inscrits.

Cette épidémie a intéressé Docteur Caroline Six. Le résultat de son travail, publié dans EuroSurveillance, le journal européen des maladies infectieuses, présente, des conclusions intéressantes en termes de sécurité pour tous les coureurs à obstacles. Car si The Mud Day n’est pas mis en cause, l’article émet plusieurs recommandations à l’attention des organisateurs et pratiquants de courses à obstacles.

  1. De l’eau et la boue peuvent être contaminés pendant la course, il est donc nécessaire d’interdire de course (ou de préparation de terrain) les personnes soumises à des vomissements ou des diarrhées dans une période de deux jours avant l’événement ;
  2. Les traceurs doivent éviter les zones où les boues sont contaminées par un grand volume de déjections animales ;
  3. Les ravitaillements doivent, de préférence, être composées de nourriture emballée pour éviter les risques de contamination par des mains sales dans le cas contraire (et en complément) de l’eau propre pour laver les mains doit pouvoir être proposée aux ravitaillements et à l’arrivée ;
  4. Il est indispensable de rappeler aux participants d’éviter d’avaler de la boue ou de l’eau non potable.

Un grand nombre de ces recommandations sont d’ors et déjà en place sur les événements. À nous coureurs à obstacles, organisateurs et observateurs de travailler ensemble pour améliorer notre discipline et lui permettre de continuer de grandir sous l’oeil bienveillant du grand public.