Déjà participants de la première édition en 2015, nous reprenons du service pour la D-Day Race 2016 ! 😉 Toujours pour le contexte historique auquel nous attachons une grande importance, mais également pour les promesses d’évolution faîtes par les organisateurs de la course.
Nous arrivons à Courseulles-sur-Mer le samedi afin de retirer nos paquetages. Retrait des dossards et des t-shirts rapide. La météo n’est pas avec nous par contre, nous passons l’après-midi sous la pluie, ça promet pour la course du lendemain !
Dimanche 27 mars – la course
Notre team est composée de 5 hommes et 1 femme.
Finalement, le soleil est au rendez-vous même s’il fait bien froid. Nous avons choisi le départ bateau, embarquement prévu à 11h00. On commence par un échauffement dynamique avant d’entrer dans le sas de départ. Le débarquement en bateau est un moment génial, surtout que notre Skipper se fait plaisir, il y a de bonnes vagues et le trajet dure assez longtemps pour vivre cet instant à fond. Le moment de se jeter à l’eau est arrivé et c’est dans une mer gelée que l’on plonge, et on n’a pas pied, il faut donc nager quelques mètres avant de pouvoir courir vers la plage.
Et c’est parti pour 15 km et 40 obstacles ! En commençant par courir sur le sable, puis le port de sac en duo et le saut d’un Bunker.
Le tracé a changé par rapport à l’an dernier, tout est inversé, ce qui est une très bonne idée et est motivant, car on ne connaît pas le parcours à l’avance. Cependant, un manque de balisage ou de signaleurs à certains endroits nous a contraint demander notre chemin à 2 ou 3 reprises.
Les obstacles sans intérêt de la première édition ont disparu et de nouveaux ont fait leur apparition. L’équilibre entre l’utilisation des jambes et des bras, de l’endurance, de l’agilité et de la force, est bien mieux proportionné pour le plus grand bonheur des coureurs. Beaucoup de passages dans des marécages et de la vase donnent l’impression d’être en mission commando, on aime ! 😉 Quelques bouchons à certains obstacles nous ralentissent, et quand il fait froid et qu’il pleut (et oui nous avons droit à la pluie, mais mouillés pour mouillés…) ce n’est pas agréable du tout.
Point positif et petit plus de cette année : la présence de militaires à plusieurs reprises sur le parcours, qui, une fois encore, donne une impression d’entraînement/camp militaire. Même si ça pourrait être encore plus poussé niveau contexte historique, c’est top de les avoir côtoyé quelques minutes.
Des passages de murs, un long ramping (non bâché ?!), de la mousse (inexistante à notre passage, pas de chance !), les portes Belges, les échelles horizontales, un labyrinthe de paille dans une ferme, le Quarter de la SoMAD… enchaînement d’obstacles et traversées de divers types de terrain : sous-bois, champs, ville. Et ce jusqu’à ce qu’on aperçoive la ligne d’arrivée. Avant de la passer, nous sommes « rincés » par un grand jet d’eau en « queue de paon » et des bénévoles qui nous arrosent avec des lances. Pratique pour se décrasser un peu 😉
Même s’il y a eu un effort comparé à l’an dernier sur l’arrivée, ça manque cruellement d’ambiance. Par contre, la médaille remise après la course donne un vrai sentiment de mérite, même si on avait apprécié la gravure personnalisée du nom d’équipe sur la première édition. Et oui, on ne peut pas tout avoir !
Le ravitaillement de fin a également pris en gamme avec des soupes chaudes, pâtes de fruits, biscuits, fruits et même du cidre rosé.
Le bilan
Beaucoup de bons changements et de nouveautés par rapport à 2015, nous sommes assez satisfait de la D-Day, malgré les conditions climatiques pas toujours faciles, mais le jour où un orga pourra avoir le soleil sur commande est loin d’arriver.
Attention au manque de balisage et aux bouchons ! Les échelles horizontales sur la plage manquaient d’un petit palier pour que les gens pas très grands puissent attraper la première barre, beaucoup ont abandonné n’arrivant pas à s’accrocher :/
Merci aux bénévoles qui nous ont encouragé tout au long du parcours et en particulier à celui qui nous a fait faire des pompes en plus (ce n’était pas prévu mais très drôle de voir tous les participants faire des pompes alors que ce n’était qu’une blague entre lui et notre team à la base).
Beaucoup de photographes sur le tracé, c’est toujours sympa de pouvoir récupérer les photos souvenirs de la course. Moins sympa : le tarif !
A mettre en avant aussi, l’accessibilité pour les accompagnateurs qui a permis aux familles et amis de nous suivre et nous retrouver facilement à plusieurs endroits du parcours.
La D-Day est un événement pour le souvenir comme elle le prône si bien, c’est pourquoi notre team est fière d’y avoir encore participé cette année. Elle évoluera sûrement encore grâce aux remarques et critiques des coureurs. Mais déjà cette deuxième édition nous a montré une réelle adaptation à nos attentes. Bravo et merci aux organisateurs.
Vous pouvez retrouver nos vidéo et photos de la D-Day Race 2016 sur notre page Facebook : Parcours Sportif
On se retrouve en mai pour la suite de nos aventures OCR 😉