Après la Yéti Race en 2014, la Ruée des Fadas des Contamines en 2015, je mets le cap sur la station de ski de Valmorel pour la première Winter Spartan Race et ma troisième course à obstacles blanche. Avec des températures prévues entre -5°C et +5°C, mon équipement doit être construit pour affronter les obstacles, le froid, et la neige.

  1. La couverture de survie : dans ces conditions, la couverture de survie est tout sauf une option. Glissée dans une poche ou dans une manche, c’est un élément indispensable en cas de blessure ou de gros coup de froid pendant la course ;
  2. Ma tenue de course : Avec cette course, je terminerai le test des pantalon et veste Craft Weather en dernière couche. En première couche, je reste fidèle aux produits Ceramiq pour le collant et le manche longue. En cas de gros froid, je mets également dans le sac, mon fidèle haut Damart Sport.  ;
  3. Aux pieds : ne possédant pas de chaussures pour la neige, je porterai mes X-Socks Winter Run associées aux chaussettes imperméables SealSkinz. Mes Reebok All Terrain Extreme m’accompagneront sur cette course version Holiday on Ice puisqu’après confirmation auprès de l’organisation, tout métal dans les semelles est interdit : chaussures de Trail Blanc à picots, crampons, chaînes de chaussures…
  4. Aux mains et à la tête : Lors des précédentes courses, j’ai expérimenté avec succès la superposition gants de running et gants anti-dérapants de bricolage. Avec un buff et un bonnet, ils complètent ma tenue pour cette Winter Spartan ;
  5. Une tenue complète de rechange placée dans un sac fermé : Peut importe la tenue avec laquelle je me rendrai à la course, j’aurai avec moi un change complet (chaussures incluses) pour m’habiller après le froid avec des vêtements parfaitement chaud ;
     
     
    Un aperçu du contenu du sac
    Un aperçu du contenu du sac
  6. Une Dryrobe : Jusqu’à l’échauffement et immédiatement après la course, c’est un équipement formidable pour se réchauffer et se changer dans des conditions froides et humides ;
  7. Deux bouteilles d’eau tiède : avec le froid et l’humidité de la neige, j’ai tendance, comme la plupart des coureurs, à oublier de boire que ce soit avant la course ou après la course. Avec le froid, remplir les bouteilles d’eau tiède est une bonne idée pour éviter d’avoir au dernier moment une eau glacée qui fait mal à l’organisme ;
  8. De quoi m’alimenter avant, pendant et après la course : Avec la neige et le dénivelé, le petit huit kilomètres se transforme en un effort équivalent à celui d’un semi-marathon ! L’avantage des courses hivernales, c’est que l’on a souvent des poches dans nos tenues ;
  9. De quoi me laver : Deux serviettes, gel-douche et déodorant sont les bases ;
  10. De quoi ranger : Une poche étanche pour mes papiers pendant la course et  trois sacs poubelles : un pour la tenue, un pour les chaussures et un au cas-où. Étonnamment, la neige est humide. Surprenant ;
  11. De la crème solaire ! On néglige beaucoup trop le risque de coup de soleil pendant les courses blanches. J’ai fini mes deux dernières courses rouge ;
  12. Du baume à lèvres : la neige et l’effort dessèchent ;
  13. Les obligatoires de la course : Certificat médical, waiver, pièce d’identité ;
  14. Des petits détails : des épingles à nourrice en cas de razzia au départ, des cotons-tiges (on finit toujours avec de la neige et des particules dans les oreilles), un cadenas pour mon sac.

Le tout dans un sac qui doit faire la taille d’un bagage cabine pour être accepté à la consigne !

Et dans le votre ?