Ces 3 dernières années ont été riches en nouveautés et challenges.
Après avoir fait mon premier semi-marathon en 2013, j’ai enchainé mon premier marathon en 2014 à Chicago et enfin en 2015 mon premier triathlon officiel avec le Garmin Triathlon de Paris et mes premiers Championnats d’Europe Spartan Race.
Tant d’expériences qui ne se résument pas qu’à « de simples courses » comme certain peuvent le penser, mais qui te laissent des images, des souvenirs de voyages, des anecdotes à raconter, une découverte de tes limites physiques et mentales… et qui te poussent à recommencer. En 2016, j’ai l’intention de m’engager sur des événements comme Yeti Race, mon premier Ironman 70.3 Pays D’Aix (1,9 KM natation, 90K cycling, 21K) ou encore reparticiper à des événements qui m’ont marqué et que j’apprécie comme les Spartan Races, le NoctiRaid et le Triathlon de Paris.
Certains ne comprennent pas cette volonté de vouloir participer à ces épreuves de par la difficulté quelles représentent mais également par les contraintes de vie liées à la préparation physique et contraintes financières face à des budgets conséquents.
À ces tous ceux là, je leur réponds :
Le challenge :
Sans challenge on n’avance pas dans la vie et j’ai tendance à me lasser d’une pratique quand elle devient trop redondante. Se lancer de nouveaux défis c’est à la fois faire de nouvelles découvertes, et avoir l’impression de « vivre » et profiter d’un maximum de chose que la vie peut nous offrir.
Les personnes qui restent dans le train de vie « métro/boulot/dodo » et qui en plus n’aiment pas le travail qu’ils ont finissent souvent en dépression ☺
Ma philosophie se résume maintenant beaucoup à ce qu’avait pu me dire un ami rencontré au Canada (Jerôme Jarre) : « Get out of your confort zone ».
Le rythme de vie
Il y a un juste milieu. Il faut bien entendu avoir une certaine hygiène de vie pour se lancer certains challenge ou tenter de performer un minimum… mais je ne suis pas de ceux qui se consacrent entièrement à une pratique quitte à se priver des plaisirs de tous les jours et arrêter le sucre, vouloir manger absolument bio, intégrer la mode « gluten free » ou avoir mon frigo rempli de blanc de poulet.
Ceux qui me suivent sur Instagram l’ont découvert bien assez vite : j’aime le bon vin et les bières d’horizons différents, et ai tendance à craquer facilement pour un bon burger…
Blagues à part, pratiquer des activités physiques régulières (et je crois bien que c’est prouvé ☺) rendent plus dynamique/productif, de meilleure humeur, et ont un réel effet sur la vie de tous les jours et notre entourage. Les sportifs ont tendance à s’entourer d’amis sportifs non pas pour l’amour des muscles car ils s’ennuient rapidement avec d’autres esprits « mous »
Les finances
Les courses et la logistique pour y participer commencent à représenter de beaux budget, je le concède. Participer au Triathlon de Paris coute environ 110 €, Half Ironman 245€ ou encore une Spartan Race à près de 90€.
- Pour autant d’autres personnes paient des sommes très élevées pour d’autres loisirs : des concerts de 2h, des téléphones hors de prix…
- Quand on est prêt à investir dans la dernière paire de chaussure à 250 € on devrait être prêt à pouvoir investir autant pour une belle expérience d’un weekend
- Certains sont prêts à payer 30 à 40€ pour des « fun run » type course de couleur, 70 euros pour un semi-marathon, mais ne vont pas comprendre un prix beaucoup plus conséquent pour un événement type triathlon … alors qu’en terme d’organisation, c’est une augmentation de tous les leviers : ressources humaines, matériels, autorisations, heures de travail, clients et prestataires de services… A croire que le public surfe également sur une tendance de réfléchir de moins en moins…
- Enfin il ne faut pas oublier que les organisateurs ne sont pas là bénévolement pour nos beaux yeux… ☺
Bref,
Ne voyez plus le sport comme de simples compétitions ou de simples dépenses banales pour l’achat d’un produit d’entretien corporel et d’un rêve de « six pack »… voyez-le comme un mode de vie ou un nouvel état d’esprit, un moyen de vous découvrir vous et le monde en général.
Pour ceux qui partageraient cet état d’esprit, je vous invite à partager ces expériences avec la communauté French Frogs que j’ai créé il y a 1 an ou venir participer à ces challenges avec moi, car toute expérience est encore plus forte quand on la vit à plusieurs !
Bonjour Hugo,
tout d’abord merci pour ce site que j’adore.Converti cette année à la course à Obstacle (à 48 balais) j’ai fait l’Auvergnate Extrême et la Yeti Race ; effectivement j’ai ressenti les sensations mêmes que tu décris … « le panard » de se sentir exister. Peux-tu me dire STP d’où est extraite la photo sur les crêtes au début de l’article, je rêve de faire une course de ce style. Merci d’avance et bon vent.
Bonjour Dominique,
Merci pour ce message.
Il n’y a pas d’âge pour se faire plaisir et vouloir profiter du sport et des expériences qu’il nous offre.
La photo n’est malheureusement pas extraite d’une course officielle, mais d’un entrainement trail que je me suis fait cet été sur le secteur de Morzine / Avoriaz, sur les Hauts Forts précisément à environs 2500 mètres d’altitude.
Tu pourras néanmoins trouver des courses du même type et avec de superbes vues en cherchant à la montagne, il y en a souvent 😉
Si tu as la forme… l’Ultra Trail du Mont Blanc doit offrir de beaux paysages je pense, mais je ne suis pas prêt de mon côté..