Claude Godbout est l’une des toutes meilleures coureuses à obstacle au monde. Elle est membre de l’équipe Battlefrog et représentera, ce week-end, le Canada aux championnats du monde de Spartan Race à Lake Tahoe.
Sèb : Qui es-tu Claude Godbout ?
Claude : J’ai 29 ans, je suis une québecoise pure souche née à Québec. J’ai commencé le sport avec le ski de fond et puis le foot. À dix-huit, je me suis lancée dans le biathlon avec une carrière internationale. Le sport et ma carrière d’athlète prennent pas mal de place mais je suis également barmaid dans un hôtel et je termine un programme en administration à l’université.
Sèb : Comment as-tu découvert la course à obstacles ?
Claude : C’est mon copain, Marc-André Bédard qui m’a fait découvrir en 2011 les Spartan Race et qui m’avait convainçu d’en essayer une. On n’a pas choix la plus facile avec la beast dans le Vermont. C’était très difficile mais c’est ce qui nous a vraiment accroché. On n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.
Sèb : Qu’est-ce qui t’a accrochée ?
Claude : Je faisais encore beaucoup de biathlon et je me préparais pour les jeux olympiques. Notre entraineur n’était pas très chaud pour nous y laisser y aller. Avec la course à obstacles, on le prenait beaucoup plus à la légère, de façon beaucoup moins protocolaire que le biathlon où nous rencontrions des concurrents et des tracés que nous connaissions déjà. En plus les performances étaient là dès les premières courses et cela nous a incités à rester.
J’attends beaucoup des OCR World Championships face à la guerre entre les entreprises qui portent les courses à obstacles.
Sèb : Comment vois-tu le futur de la course à osbtacles ?
Claude : Le sport évolue beaucoup et c’est allé très vite dès le départ. Aujourd’hui, la course croit beaucoup moins. Et j’attends beaucoup des OCR World Championships face à la guerre entre les entreprises qui portent les courses à obstacles. J’aimerais vraiment que le sport aille plus dans cette direction. Si seulement les entreprises pouvaient travailler ensemble plutôt que de se battre pour la plus grosse part de marché… Il y a Battlefrog avec les éliminations, Spartans avec les burpees, Toughest avec les lanes. Il y a des points positifs et des négatifs et j’espère que les courses à obstacles vont arriver à former une formule idéale.
Sèb : Qu’est-ce que l’on peut te souhaiter ?
Claude : Mon objectif a toujours été de faire des courses pour le plaisir. Oui, on se met la pression et on veut performer mais c’est surtout pour la légèreté.
Sèb : Quel est ton conseil pour débutat qui veut se lancer dans la course à obstacles ?
Claude : Il faut vraiment essayer de se faire plaisir : essayer de trouver une façon de s’amuser. Il n’y a pas de formule idéal pour la course à obstacles. Il faut juste trouver une façon de plaisante à l’entrainement pour se faire plaisir et rester aussi longtemps que possible. IL faut trouver des partenaires de course, une façon qui est plus motivante. La course à obstacles, c’est la course à pied avec des obstacles. Il faut faire un peu de courses et faites quelques tractions car cela nécessite beaucoup de mouvements proches.