L’Istery Bask est une des courses phares du début de saison avec l’océan, les paysages enchanteurs et ses obstacles naturels. Pour préparer votre course, nous vous avons préparés des conseils pour votre tenue, les dernières informations et une interview en direct de la préparation du parcours.
La tenue idéale
Des habits près du corps en matière technique et des chaussures de trails devraient faire l’affaire ! Sur une course à obstacles avec des traversées ou de la boue, évitez de porter du coton. Cette matière absorbe et retient l’eau et la boue vous alourdissant considérablement. Il existe de l’habillement et des chaussures spécifiques pour les courses à obstacles mais ne vous ruez pas dessus en dernière minute. Les treize kilomètres, les quarante obstacles et le dénivelé représentent un effort équivalent à une course à pied de vingt-cinq kilomètres. Privilégiez le matériel que vous avez déjà rodé.
L’organisation déconseille, fort logiquement, les combinaisons et hauts dédiés au surf et autres sports d’eau (Néoprène). Si elles sont adaptées pour les quelques passages en eau, elle ne le sont pas le reste de l’épreuve et risquent d’être gênantes et de favoriser les blessures.
Et si on se déguise ?
Habillez-vous normalement sous votre déguisement, un bon équipement avec une bonne évacuation de l’eau vous évitera de trop vous refroidir. Les déguisements absorbent généralement énormément l’eau et s’alourdissent en conséquence. Comme pour un vrai super héros : pas de capes ! Évitez aussi les accessoires de types épées, lassos, baguettes magiques…
Et pour les mains ?
Le choix de porter des gants ou non dépend grandement de votre ressenti et de votre habitude. Cependant les gants fins professionnels en textile et latex « adhérents » et rainurés sont une bonne solution : il suffit de les couper au niveau de la dernière phalange pour les transformer en bons gants de course à obstacles.
L’interview en direct du parcours
Aroo : Nous sommes à une semaine de l’Istery Bask, impatient ?
Loïc Métais, organisateur de l’Istery Bask : Je suis impatient que cela démarre pour recevoir tout le monde. La météo sera de la partie, les partenaires sont là. Le défrichage du nouveau parcours est quasiment terminé. C’est la dernière ligne droite.
Chaque année, on change aux deux-tiers le parcours avec un mixe de chemin, de parking, de route et de champs communaux ou privés. Contrairement aux courses sur circuits fermés, nous concevons la course avec des plans du cadastre. Il y a une bonne partie de découvertes dans le parcours : autant pour nous que pour les concurrents. Même les locaux découvrent de nouveaux chemins. On a toujours les incontournables avec la corniche basque, fermée à la circulation cette année, un marais, un champ de vase, le port de Socoa, l’océan, la plage…
Aroo : Est-ce qu’il y a des nouveautés du côté des obstacles ?
Loïc Métais : Certains sont nouveaux sur cette course après avoir été testé à l’Ardent Addict’ de Bordeaux. On a également un mur en « V » inversé. Il y a également de nouveaux obstacles naturels comme des tallus et des tunnels. Nous avons, par exemple, découvert récemment un tunnel qui va être géant avec une entrée les pieds de la mer.
Il y a une grosse part de nouveauté : ce n’est pas drôle de faire pareil.
L’autre nouveauté est le départ et l’arrivée sur la plage de Ciboure avec des animations, des chapiteaux. La plage sera un grand espace d’animation avec notamment une structure gonflable géante de l’Armée de Terre pour les enfants.
Cette année, deux ravitaillements seront tenus par des courses amies : la Farfellue et l’Adren Addict qui mettront de l’ambiance avec des moments complètement décalés.
Les dernières informations
Le beau temps est annoncé. Une bonne nouvelle même si la météo change régulièrement sur une semaine. Côté océan, la température oscillera autour des douze degrés. Ce n’est pas chaud mais cela reste supportable pour un début de mois d’avril surtout avec un bonne dose d’adrénaline.
Côté parcours, celui-ci restera secret mais un grand moment de la course devrait être le passage, dans les deux sens, sur la corniche basque qui sera fermée, pour l’occasion, à la circulation.
Crédit photo : Loïc Métais/Arch Event