Samedi 15 septembre 2018 a eu lieu la sixième édition de la course à obstacles L’Incendiaire à la base de loisirs de La Ferté Macé (61). Nous avions déjà participé à cette course, organisée par des Pompiers, en 2015. Elle nous avait bien plu, mais tombant chaque année sur une période chargée en évènements, pas toujours facile de choisir les courses sur lesquelles nous seront présents.
Cette année, nous avons priorisé L’Incendiaire pour se faire une idée de l’évolution trois ans plus tard, et aussi parce qu’on avait simplement hâte d’y retourner. Le format a changé, passant de 12km en 2015 (deux fois une boucle de 6km) à un parcours de 8km avec plus de 40 obstacles.
Nous partons le matin même de région parisienne pour trois heures de route, la journée s’annonce bien remplie ! Notre équipe est composée d’une femme et quatre hommes, sans oublier notre photographe officielle toujours interdite de course suite à sa blessure.
L’avant-course
Une fois arrivés à La Ferté Macé, des panneaux de signalétique nous indiquent le grand parking mis à disposition des participants. Le retrait des dossards est assez rapide, les bénévoles nous remettent en cadeau coureur non pas un t-shirt mais un polo (une première !). Nous recevons aussi des bracelets en silicone, aléatoirement rose ou noir, au nom de L’Incendiaire.
Enfin, pour les personnes qui, comme nous, se sont inscrites à la traditionnelle soirée Paëlla, un autre stand remet les tickets d’entrée. Il y a uniquement une consigne à clés, mais le parking étant tout près du village et des zones départ/arrivée, nous finissons de nous préparer et laissons les sacs dans les voitures.
Direction la zone d’échauffement, où trois coachs différents nous font faire des séries d’exercices, c’est un peu long et très porté sur les cuisses. Deux membres de la team subiront déjà quelques douleurs avant même de prendre le départ. Peut-être faut-il réduire le temps de passage de chaque coach et faire un échauffement plus généraliste pour mettre tout le corps en condition.
12h40 – L’arche de départ nous tend les bras, nous sommes impatients et pouvons voir que nous serons déjà dans l’eau dans quelques mètres. Notre départ est cependant retardé par la remise des prix de la vague Elite, ça refroidit un peu, mais il fait beau et l’ambiance est conviviale, les coureurs n’attendent plus que le feu vert pour s’élancer.
Et c’est parti, dans un nuage de couleurs !
La course
Nous sommes donc vite dans le bain avec un départ dans le lac, nous avons de l’eau jusqu’à mi-mollet et déjà s’annonce le premier obstacle, un ramping aquatique sous filet ! Sortis de l’eau, nous repartons à grande vitesse pour arriver à l’escargot, c’est une spirale qui nous fait tourner dans un sens puis dans l’autre. Cet obstacle étroit a pour but de fluidifier la suite du parcours.
Nous enchaînons sur un toboggan qui nous mènera tout droit dans l’eau, la trempette est assurée avec une réception en eau profonde. Nouveauté pour nous, un ramping électrifié. Pas très fans de l’objet de torture, c’est trempés que nous tentons d’éviter les fils électriques, mais ils n’épargneront pas toute la team, avec quelques petits « claquements » suivi de « Aïïïe », mais rien de méchant.
Après une portion de course en forêt, à traverser des ruisseaux, nous attend un porté de sac (celui-ci n’est pas bien lourd), s’en suivra un enchaînement de deux filets horizontaux et un passage entre deux étages de pneus suspendus aux rondins d’une structure.
De retour dans l’eau (encore une fois et loin d’être la dernière), nous voici face à l’un des « classiques » de la course, une rampe inclinée à monter à l’aide de tuyaux de pompier. Ça c’est la classe ! Et non contents d’être montés une fois, quelques mètres plus loin nous devons remonter une pente à l’intérieur de tuyaux inclinés, cette fois, avec une corde pour aide. Ce sont les premiers obstacles qui nous éloignent du village et qui nous emmènent de l’autre côté du lac.
Nous grimpons ensuite une grande pyramide de paille qui, elle-même, nous lance vers la « plage » (oui, parce qu’il y a du sable et de l’eau, donc c’est une plage) où s’enchaînent une petite traversé à la nage (pour les motivés), un ramping sous un camion militaire et des échelles horizontales pour notre plus grand plaisir.
La boue prend le relais, mais pas pour longtemps car nous voilà face au lac avec une succession de différentes plateformes de bois sur lesquelles il faut monter puis sauter à l’eau et ainsi de suite. L’occasion de faire les singes et de comparer les différentes techniques de sauts de chacun !
Sortie de là, nous pourrions croire que l’eau, c’est fini… hey bien non ! Nous revoici plongés dedans à tenter de passer par-dessus des grosses bouées gonflables. Là encore, les possibilités de faire des cascades ne manquent pas et ne nous en privons évidemment pas.
Nous sommes tellement propres, que nous ne nous doutions pas une seconde qu’à la sortie de l’eau, un ramping bien gras & bien odorant pouvait nous attendre ! Et histoire de profiter du poids supplémentaire gagné une fois couverts de boue, une petite partie de trail nous est offerte, avant de passer sous un filet qui, devinez quoi… se trouve dans l’eau ! (Pouce en l’air pour ceux qui ont deviné).
Une première initiation à la zone que nous allons affronter : le marais, un mélange d’eau, de branches, de boue mais surtout de pièges… euh, de trous bien masqués, difficiles à éviter et où il est facile de finir entier dedans. Hey oui… mieux vaut pas être le premier à passer, ahah !
Les obstacles continuent de s’enchaîner avec des tunnels de pneus verticaux, puis horizontaux, c’est l’anarchie dans l’équipe, certains passent dedans, d’autres dessus, chacun son style après tout ! Mais nous retrouvons vite nos bonnes manières, car se dresse devant nous un autre « classique » de la course, une petite côte à grimper à l’aide, là encore, de tuyaux de pompier.
Quelques centaines de mètres plus loin, nous entendons quelques cris ; ouiiii, nous arrivons à la zone spécialement dédiée aux toboggans. Le premier nous fait prendre beaucoup de vitesse et le deuxième est plus axé sur le fun avec une belle chute dans un lac où, petit bonus, l’eau est bonne ! Cette petite traversée donnera l’occasion aux nageurs de s’exprimer, dont notre Capitaine qui fera la traversée du lac en « papillon » J
Nous sommes de nouveau tout propres… mais nous avons compris maintenant que ça ne va pas durer. Nous passons sous un filet qui pèse une tonne tellement il y a de boue dessus. Et après la boue, encore de l’eau, mais bien fraîche cette fois, qui nous permet de retirer le trop plein de boue.
Un mur incliné, de la boue et nous voici dans la micro-forêt aux abords des parkings, le temps pour nous d’entendre au loin, musique, Speaker et participants. Cela nous indique que nous ne sommes plus très loin de la fin de la course.
Nous franchissons les deux derniers obstacles : des tubes formant un tunnel, un bon bac de mousse et nous courons vers l’arche d’arrivée après nous êtes faits légèrement charriés par les Speakers, qui ne sont autres que les organisateurs de la May’Day que nous avons plaisir à croiser.
Jean-Michel et Fabrice auront d’ailleurs mis une super ambiance sur la finish line toute la journée.
Après quelques mots et impressions à chaud échangés avec eux, nous passons par le ravitaillement de fin et profitons du lac pour nous offrir un bain de décrassage !
Une fois séchés et changés, nous nous accordons un petit sandwich/frites/bière bien mérité grâce aux stands de restauration présents sur le village.
La soirée Paëlla
Peu de courses proposent ce genre de moment de partage d’après-course entre organisateurs, bénévoles, coureurs et accompagnateurs. Après un petit repos à la chambre d’hôte, nous nous rendons à 20h00 dans un gymnase aménagé pour l’occasion. Attention, pas de ticket, pas le droit d’entrer et le bénévole en mode physio ne blague pas avec ça ! Nous nous retrouvons d’ailleurs bloqués car l’une d’entre nous a oublié son ticket à la chambre d’hôte, mais cela rentrera vite dans l’ordre grâce aux organisateurs.
Une fois installés à une table, un verre et quelques biscuits apéritifs nous sont offerts JLe temps que tout le monde arrive, nous en profitons pour discuter avec d’autres coureurs et donner nos impressions aux organisateurs. Un chanteur/musicien est présent et commence à chauffer la salle, nous chantons et dansons. Quelle ambiance !
Le moment est venu d’aller au buffet, ça tombe à pic, nous avons faim. Nous sommes d’ailleurs largement servis pour nous rassasier : paëlla ou assiette anglaise + pain + fromage + dessert. Seules les boissons sont en supplément.
Tout au long de la soirée, qui finira tard dans la nuit, nous nous amusons beaucoup et passons de très bons moments en équipe et avec les organisateurs.
Le bilan
L’Incendiaire est une belle course à obstacles, conviviale et accessible à tous avec son parcours de 8km et ses nombreux obstacles sécurisés. En effet, les organisateurs ont fait le choix de mettre en avant le côté sécurité (normal pour des Pompiers direz-vous) quitte à réduire la difficulté des obstacles et les éventuels risques pour les participants.
Elle fait partie des évènements qui tiennent dans la durée et nous en sommes ravis.
N’oublions pas également que L’Incendiaire est organisée au profit des Orphelins des Sapeurs-Pompiers et des œuvres sociales de l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Orne.
Un grand bravo à Laurent, Thierry et Bertrand pour cette sixième édition et longue vie à L’Incendiaire !
Les points positifs :
- le tarif d’inscription : 20€
- le site
- la variété du terrain (chemin, forêt, sable, beaucoup d’eau,…)
- zéro bouchon durant la course
- l’ambiance générale
- les nombreux bénévoles
- le balisage
- les camions de pompier J
- les douches format cabine individuelle
- la soirée Paëlla (15€/pers. pour info)
- les photos gratuites
Les points à améliorer :
- l’échauffement à revoir
- la difficulté des obstacles
- le dernier obstacle avant la finish-line, c’est là où il y a le plus de spectateurs, donc un obstacle plus impressionnant ou fun serait sympa pour finir la course
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