Samedi 3 juin, à 15h30, Michaël Jérémiasz se lancera dans la Spartan Race de Paris. Un défi à la hauteur de cet exceptionnel athlète qui vient tout juste de prendre sa retraite sportive après quatre médailles paralympique et neuf titres du Grand Chelem en tennis fauteuil.
Sébastien Desbenoit : Merci de nous accorder un peu de ton temps, comment as-tu découvert notre discipline ?
Michaël Jérémiasz : J’ai découvert la course à obstacles en suivant le parcours de Laury Thilleman sur Spartan Race, c’est un truc de fou.
À la fin de ma carrière sportive, je me suis fixé l’objectif de terminer le marathon de New York. Un pote à l’INSEP m’a proposé de me lancer dans la Spartan Race de Paris.
Sébastien Desbenoit : Se lancer dans une épreuve comme Spartan Race en fauteuil est un superbe défi.
Michaël Jérémiasz : Ce ne sera pas la première fois qu’un sportif termine l’épreuve en fauteuil au niveau mondial. En revanche, ce sera une première en France et j’espère également être pionnier sur le franchissement des obstacles en autonomie que ce soit sur les cordes, sur les monkey bars ou les autres épreuves…
Je veux montrer qu’en fauteuil, on est plus capable qu’incapable.
Sébastien Desbenoit : Le défi physique est impressionnant, la préparation doit être extrêmement exigeante.
Michaël Jérémiasz : Je vois la préparation comme un plaisir pour ensuite me dépasser. C’est un vrai challenge de fou pour moi. Si mes amis seront là pour m’assurer, je veux franchir un maximum d’épreuves à la force des bras. Je veux montrer qu’en fauteuil, on est plus capable qu’incapable.
Si tout va bien, cette Spartan Race ne sera qu’une première et j’espère me lancer dans d’autres courses à obstacles par la suite !