Dimanche 23 octobre, plus de 4000 personnes se sont lancées dans l’une des quatre courses à obstacles organisées en France : la Raid Dingue d’Hossegor, la Kakaykinpy Adventure Race, la Montbéli’hard et la Renversante.

La Montbéli’hard

Une édition record avec 2300 participants ! Sur les abords de l’Axone, les organisateurs de la Montbéli’hard et leur co-organisateur, le Football Club de Sochaux-Montbéliard sont devenus complètement fous en imaginant des obstacles complètement décalé comme la traversée de Babyfoot humain, le tir de balles en mousse et le passage sous un mur de soutiens-gorges pour mobiliser contre le cancer du sein.

La Renversante

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Avec ses mille participants, la Renversante affichait complet pour sa deuxième édition. Las coureurs à obstacles se sont lancés dans les deux parcours de 6 et 12 kilomètres qui avaient été tracés dans la ville de Colombe en Isère.

Kayakinpy

Dans le bassin d’eaux-vives de Pau, 73 personnes se sont lancés dans la Kayakinpy Adventure Race. Une course à obstacles au profit de la structure olympique de Kayak de Pau.

Raid Dingue d’Hossegor

Les Landes d’Hossegor ont accueilli la deuxième édition de la Raid Dingue, ses obstacles, sa vachette et ses 700 participants réunis pour la bonne cause. Le compte-rendu est signé Bruno Faget et à découvrir en images ›

La Raid Dingue est une course à obstacles fun, non chronométrée qui se déroule à Hossegor sur la plage, dans la forêt, dans et autour du lac. Elle est solidaire d’1 Maillot pour la Vie, une association qui apporte du soutien aux enfants malades. La marraine de cette deuxième édition était Stéphanie Barneix, plusieurs fois championne d’Europe et du monde de sauvetage côtier.
Le samedi était réservé pour la course des pitchouns et des ados alors que le dimanche l’était pour celle des adultes au nombre de 700, répartis sur dix vagues. Dans la poche remise lors du retrait des dossards (un bracelet de couleur correspondant aux différentes vagues), un verre écocup et un teeshirt estampillés Raid dingue nous sont offerts. Point négatif à mon idée, le tee-shirt n’est pas technique mais en coton et il n’y a de consignes que pour les clés de voiture. Il fallait bien que je parle des points négatifs !

Le dimanche matin nous voilà donc, mon comparse et moi-même, déguisés comme il se doit, prêts à en découdre avec les obstacles mis en place par l’organisation. Il fait plus de 10 degrés, le soleil brille, c’est parfait. Le départ est donné sur la plage des Landais vers les 9h après un magnifique lever de soleil aux couleurs rose et bleu assorti à nos tenues (cf photo, le ridicule ne nous a encore jamais tués)… après quelques centaines de mètres, le premier obstacle d’envergure se présente à nous ; il s’agit d’un ventriglisse monté sur une dune artificielle de sable. Au pied de cette dernière et avant de la gravir, nous devons prendre un seau, aller le remplir dans les vagues pour ensuite en lancer le contenu dans la pente et nous y jeter. Ce que chacun parvient à faire avec plus ou moins de réussite. C’est le seul obstacle pour lequel il faut compter quelques minutes d’attente, mais une bataille ou deux d’eau de mer nous fait passer le temps.

La course se poursuit dans le sable avec divers rampés sous des filets. Au bout d’environ deux kilomètres, nous quittons la plage pour arriver sur un enclos rempli de mousse sous laquelle il nous faut trouver des ballons de basket et réaliser un panier (mon pote ayant quatre pieds gauches…). Plus loin, nous passons au-dessus de pyramides en bois puis au travers des mailles d’un labyrinthe de cordes élastiques. Nous poursuivons notre route pour arriver sur la plage du lac d’Hossegor. Le cadre est vraiment magnifique !

Nous montons sur un container pour descendre par un tube et rejoignons l’obstacle des échassiers. Perchés sur des échasses à trente centimètres du sol, (cela n’a rien d’évident, même à cette hauteur, et les femmes s’en sortent bien mieux que les hommes) nous essayons tant bien que mal de parcourir les quelques dizaines de mètres qui nous sont demandés : une franche rigolade !

Un peu plus loin, c’est une rampe comme on en trouve sur les Toughest, Tough Mudder, Ninja Warrior, que nous devons gravir. Sans doute est-elle moins pentue que ses cousines puisque nous y parvenons sans grandes difficultés. Ensuite vient un porté de « poches » à huîtres avec passage au-dessus d’une remorque de tracteur. Nous poursuivons en passant devant les cabanes des ostréiculteurs (une dégustation nous aurait fait bien plaisir !)

Sur la plage suivante nous passons sous un filet puis sous un catamaran hobie-cat et par-dessus un filet tendu entre deux pins. Nous gravissons alors une cinquantaine de marches pour arriver dans un quartier résidentiel duquel nous accédons à la forêt de pins maritimes et chênes-lièges. Nous escaladons des palissades pendant que de la poudre rose nous est jetée et pénétrons dans une caravane enfumée. En sortant nous devons lancer une boule de pétanque de plage dans un cercle puis ramper sur une toile. Nous rejoignons à nouveau le lac pour y faire un aller-retour en canoë biplace. Vient le ravitaillement landais : vin blanc sucré, rillettes, sucreries diverses … le tout sous un air entraînant joué par une bandas locale. Délicieux ce petit vin blanc !

Nous poursuivons et arrivons devant deux containers. Pour monter sur le premier, un mur des champions. Pas plus de trois mètres mais vertical ! Dur dur ! Faut des bras ! Des gros ! Pour accéder au deuxième, un filet tendu à passer à quatre pattes ou en roulant. Nous longeons toujours les bords du lac dans lequel nous apercevons les parcs à huîtres. C’est magnifique !

Après un double monkey-bar d’une douzaine de barreaux, nous nous retrouvons devant une arène. L’an dernier, un taurillon nous y attendait, cette année c’est une vachette bien plus nerveuse et cornue. Après être entrés dans l’arène, nous devons ramasser un cerceau pour le déposer sur une des cornes de la bête. Nous ne faisons pas les malins mais y parvenons sans grand héroïsme. Le contact d’une de ses cornes contre mon tibia et genou n’est pas des plus agréables. Il est temps de traverser le lac à la nage.

L’eau est vivifiante. C’est marée est haute… Nager cent-cinquante mètres : ça calme ! Les nageurs les moins émérites peuvent toutefois faire des haltes sur les planches des sauveteurs qui nous surveillent. L’obstacle, comme tous, n’est pas obligatoire et peut être évité en prenant une passerelle puis un pont. Nous longeons ensuite le canal reliant le lac à l’océan pour arriver au Sporting Casino et au Jai Alaï. De style néo basque le complexe est splendide. Nous devons tout d’abord faire rouler un jeton de casino d’1m50 sur un circuit balisé puis, un peu plus loin, frapper dans une pelote basque au moyen d’un gant de cesta punta. Ce qui n’a rien d’évident ! Nous reprenons notre course pour rejoindre la plage en passant au travers d’un mur de sacs de frappe, un ballon de rugby dans les bras. Un deuxième ventriglisse gonflable, un dernier filet à franchir et c’est l’arrivée !

Le dernier ravitaillement nous attend. Quelques bananes, dattes et sucreries plus tard, nous prenons une douche aux douches municipales de la plage situées à bien 15m de la ligne d’arrivée et rejoignons la buvette pour y boire la bière offerte et bien méritée. Il est également possible de se restaurer sur place

Je conclurai en disant que cette course à obstacles est à courir pour le fun, pour se faire plaisir entre amis. Il n’est nullement besoin d’être un athlète comme on en retrouve sur les Spartan Race par exemple pour y participer et prendre du plaisir. L’organisation était à la hauteur si ce n’est les deux petits points négatifs cités au tout début. Les bénévoles souriants et joueurs. Cette course jouit d’un cadre fantastique ! La forêt landaise, l’océan, les plages et le lac marin d’Hossegor sont tout simplement magnifiques ! Au loin on peut apercevoir les reliefs du Pays Basque. N’hésitez pas un instant si l’occasion d’y participer se présente à vous. En plus vous contribuerez à faire le bonheur d’enfants malades.