L’un de nos Capitaines, Henry, a affronté la première édition française de la Tough Viking ce samedi 1er octobre. Il nous donne ses impressions.
À mon arrivée à Beynes, je me fais accueillir par la Gendarmerie Nationale : « Papier, SVP… » non je déconne, leur accueil avec le sourire fait plaisir. Étant donné que l’avenue principale est fermée et ne voulant pas perdre de temps à sillonner la ville pour une place gratuite, je suis parti en direction du parking de la course, même si l’entrée « solo » coûte 10 € (il fallait être 4 pour en obtenir la gratuité).
Le parking se trouve à un bon km du site avant de passer un premier point de contrôle pour les sacs (plan Vigipirate), puis un second pour valider l’entrée sur le site. Je continue vers le stand de retrait des dossards, assez fluide, puis le dépôt des sacs aux consignes, rapide. Des sacs poubelle fournis par l’organisation faisant office de « casiers » et de protection contre la pluie.
La course
J’entre enfin dans les lieux de l’Enfer ! Enfin soi-disant… Les coachs sportifs motivent les participants juste devant le départ (pas de SAS pour l’échauffement et pas de contrôle pour vérifier les numéros des participants), sono à fond… mais une bonne ambiance ! L’échauffement sera partiel, car trop de Vikings dans un espace réduit !
L’heure de ma vague est arrivée et le départ est enfin lancé.
Le premier obstacle est juste en face de nous, un groupe de Vikings équipé de protection nous barre la route (ils ont remplacé au pied levé les Footballeurs Américains qui ont planté la Tough Viking au dernier moment), sans trop de mal, je les évite, car ils sont peu nombreux au vu du nombre de participants dans la vague.
Le deuxième obstacle jette un froid, le Icetank tient ses promesses et est la meilleure motivation pour repartir vite afin de ne pas crever de froid, lol.
Après un ramping et l’Overunder que je passe sans difficultés, me voici face au Blade. Pour le passer seul, il faut savoir passer la planche des pompiers, aucun souci pour ma part mais sinon il faut demander de l’aide.
Les bras sont très sollicités sur cette course, notamment sur les Dip walk, Thor strenght, Rope climb, Roman rings, Monkey bar, Heavy pull Irish table, de quoi vous donner à réfléchir sur vos prochains entraînements ☺
Le « Rampage » me fait plier après 3 tentatives et un petit décollage de l’ongle, je cède donc et prends la pénalité de 20 Burpees… qui seront les seuls sur cette course !
Le bilan
Les obstacles ont été à la hauteur pour une personne qui a un entraînement soutenu et régulier, la course est bien sympathique mais à déconseiller pour les coureurs solos débutants. Le balisage était bien visible, aucune chance de se perdre, cependant le hic était le manque d’indications sur certaines épreuves comme le Heavy pull ou Tractors tires, car on pouvait être à 2 quand le poids était très lourd.
Les + : les obstacles ont été super sympas, un bon rapport de travail jambes et bras, une grande tente en guise de vestiaire.
Les – : 3 ravitaillements avec uniquement de l’eau et une barre de céréales sur celui de fin, aucun contrôle ou très peu au niveau des pénalités, pas de t-shirt Finisher (si on en veut un, c’est 25€ en plus !). Au prix du dossard, un t-shirt Finisher aurait été apprécié.
Enfin, les secours étaient loin du village.
Je trouve que la communication autour de cette course a été surfaite, malgré des obstacles sympas, inédits et un terrain comme on les aime. La Tough Viking ne tient pas la promesse d’une course ayant un niveau supérieur à celui de certaines séries comme elle l’avait laissé entendre.
Henry pour Parcours Sportif
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