La première saison française de Ninja Warrior s’est conclue vendredi 12 août 2016 par la victoire Valentin Dubois. S’il n’a pas complété le parcours, le spécialiste du parkour est celui qui est allé le plus loin avec une chute sur le dernier obstacle avant la corde de 23 mètres. Derrière Thomas Hubener a été le seul concurrent à accompagner Valentin Dubois dans la dernière étape. Le membre du cirque du soleil a chuté sur les planches verticales : le premier obstacle de la dernière série.
Si la magnésie était théoriquement interdite sur le parcours, les concurrents en ont régulièrement fait l’usage sur cette dernière émission : la proximité de la mer avait rendu les obstacles trop humides et donc trop glissants pour avoir une saine compétition.
Avec la demande en mariage du concurrent Philippe Scofield et des commentaires tentant de contrebalancer le côté purement sportif des exploits, l’émission aura gardé son côté divertissement pour tenter de plaire à toute la famille.
Si les audiences de la finale ont été assez faible en comparaison des autres émissions – 2,9 millions de téléspectateurs à mettre en rapport avec les émissions précédentes qui affichaient des scores de 5,02 M, 4,1 M, 3,5 M et 3,8 M -, c’est en grande partie à cause (ou grace) au formidable parcours de Teddy Riner aux Jeux Olympiques de Rio.
L’heure est maintenant à l’attente pour savoir si l’émission sera renouvelée l’année prochaine.
Les parcours de la dernière émission
Avec un temps limite imposé (quatre minutes), la troisième étape (première phase de la finale) de Ninja Warrior était composée de cinq obstacles :
- Les traditionnels 5 paliers,
- Le vol plané : une corde lisse à attraper après une descente,
- Le pont à hélice : un obstacle de vitesse et d’agilité,
- Le Grand Saut : Attraper un filet après un saut sur un trampoline,
- La piste cyclable : un obstacle de bras basé sur des roues tournantes,
- Le classique mur incliné
- Le chemin de fer : des anneaux à faire coulisser sur des barres,
- L’homme araignée : deux murs verticaux parallèles,
- L’ascenseur de l’extrême : se hisser à la force des bras à l’aide d’anneaux suspendus.
La quatrième et dernière étape était composée de deux parties : une de cinq obstacles à faire en moins de deux minutes et une seconde sans limite de temps.
Dans la limite de temps :
- La jungle : des cordes lisses successives,
- Les poignes de fer : des prises d’escalades successives
- L’échelle d’Hercule : un salmon ladder
- Le pont aérien : des planches horizontales dans le vide,
- Le mur des titans : des murs de 30 kg, 40 kg et 50 kg à soulever.
Hors de la limite de temps :
- Les planches flottantes : quatre planches verticales et en balancement à franchir au grip,
- Le mur des titans : un mélange de prises d’escalades et des barres horizontales à franchir uniquement avec les mains,
- L’ultime envol : après une corde lisse, se jeter de plateforme en plateforme à l’aide d’une barre horizontale.
L’obstacle final n’a pu être tenté.
