Arrivé à Amsterdam, j’arrive sur le lieu, je ne comprends pas grand-chose… L’anglais et moi, c’est très compliqué. Je comprends quand même qu’il faut chercher son nom sur une liste et trouver son numéro pour ensuite pouvoir retirer son dossard.
Après avoir récupéré mon tee-shirt Iron Viking (obligatoire pour prouver la distance), je me change sur le village de départ. Pour cette course, pas de puce mais un bracelet en mousse à placer sur la cheville.

On sent bien qu’on est en Hollande, l’ambiance est très festive même à 9h du matin, musique, food truck, boutique, presse… Attention il faut payer en jetons et non en espèce.

10h00 : ça y est, c’est l’heure du départ de la 1ère vague ! Un bracelet bleu à mettre sur le bras pour les compétiteurs. Après un échauffement très rapide en musique, le départ est lancé avec des machines à fumée et des lances flammes. Un mur de 3m à gravir avant de s’élancer vers le premier obstacle : montée de cordes. Dès le début, une route sur une colline sinueuse. Je prends mon temps.

Je n’ai jamais fait de course de 42 km et je sors de 5 mois d’arrêt de sport pour cause de maladie. Les obstacles s’enchainent, naturelles ou artificielles et artisanaux. Escalader des rochers puis les redescendre, trois fois de suite, les jambes sont fortement sollicitées dès le début. Ramping en pente, puis le plat commence à arriver, j’en profite pour rattraper le temps perdu… et comme je me suis équipé d’un camelback, je zappe le point de ravitaillement où tout le monde se presse.

Sur le parcours, différents obstacles sont mis en place : travail d’équilibre à deux en forme de bataille, des monkey bars, de la boue, de l’eau, frapper avec des masses sur des rondins de bois, traverser une structure en bois en avançant avec uniquement la force de ses bras (type intervilles), des portés de sacs en dénivelés et en ramping… Il y a même deux grosses structures :

    • The Flying Ragnar, il faut sauter d’une plate-forme pour rattraper une balançoire à bout de bras et toucher une cloche au-dessus de l’eau
    • Une structure avec enchainement d’obstacles que l’on peut rencontrer sur les différentes courses ocr qualificative (saut, anneaux, pegboard, monkey bar).

Et, après être passé dans l’eau et être donc bien humide, une belle surprise nous attend en rentrant dans le snowpark : piste de ski en intérieur, ambiance moins 5 degrés. Il faut ramper dans la neige, escalader à la corde et remonter toute la piste dans le froid. Le pire moment du parcours à mon goût.

Sur le parcours, je comprends qu’il y a 3 tours à faire, la beast de 18 km, la warrior de 13km et la lightning de 7 km puis un parcours pour de 4km qui nous fait passer encore une fois dans la neige, trois fois au total alors que le parcours de la 7 km n’y passe pas. Les hollandais ne sont pas du tout comme les français, l’entraide est une très grande valeur à leurs yeux, ce qui donne un aspect motivant et qui donne l’envie d’aider encore plus.

Après ces 42 kilomètres qu’il fallait clôturer en moins de 7h30, je valide ce défi en 6h50, avec une arrivée où il faut encore escalader une énorme structure pour arriver en haut d’une pyramide où l’on nous remet LA médaille ! Médaille uniquement destinée à ceux qui ont le tee-shirt Iron Viking.

À présent préparation aux championnat d’europe le 12 juin

Les plus : Organisation au top, beaucoup de bénévoles sur les obstacles, pas d’attente sur les obstacles

Les moins : Parcours répétitif à la longue mais c’est ça de choisir 42 km.

A l’année prochaine à la strong viking