Mes amis veulent m’emmener faire une course à obstacles. Tu as des conseils ?

Sophie P.

Que faut-il savoir avant de se lancer dans sa première course à obstacles ? Voici un récapitulatif de tout ce que j’ai appris depuis mon baptême.

Bien choisir sa course

En France, les courses à obstacles peuvent être très différentes. La meilleure course pour débuter change en fonction de son niveau sportif mais aussi en fonction de ce que l’on recherche. Côté préparation physique, suivez les conseils de Sébastien Cornette ›

Pour s’amuser

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Quel que soit le niveau sportif, certaines courses sont faites principalement pour s’amuser. Dans ces courses ludiques, le déguisement est quasiment obligatoire. Dans le calendrier des courses à obstacles, elles se démarquent par leur niveau vert ou bleu et leur titre un peu fou : Frappadingue, Ruée des Fadas, SoMad, Barjot de Roscoff, Treg Ludik’Trail… 

Sur ces événements, l’essentiel est de savoir tenir la distance et il y en a pour tous :  certaines courses sont proposées dès deux kilomètres comme la Montbéli’hard. Pas besoin d’être un expert en course à pied pour participer : certains participants terminent uniquement en marchant et la plupart des événements ne sont même pas chronométrés.

Pour se dépasser

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Pour aller chercher ses limites, tout dépend de son niveau sportif. Pour une remise en forme après une longue période de canapé, les courses vertes peuvent être un excellent moyen de remise en forme. Certaines courses sont basées uniquement sur ce concept comme le Défi Run qui propose cinq à dix kilomètres d’épreuves.

Déjà sportif ? Pour aller chercher le défi, rendez-vous sur The Mud Day ou une courte distance (Sprint) de Spartan RacePour aller réellement chercher vos limites et donner le meilleur de vous-même, trois courses sont majeures en France : la course d’endurance de la  14/18, la très technique Tough Viking et les distances moyennes (Super) et longue (Beast) de Spartan Race.

Toutes les courses sont dans notre calendrier de la course à obstacles ›

Bien s’équiper

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L’équipement de la course que l’on prépare. Il y a toutefois une règle unanime sur notre sport : « pas de coton ».  Ce textile aspire l’eau et la boue et alourdit considérablement notre poids en course. Alors que ce soit dans le tee-shirt, le cuissard ou la culotte : il est nécessaire de laisser les vêtements de cette matière à la maison.

Pour le reste, nous avons rassemblé nos meilleurs conseils en quatre pages :

Se protéger

Qui dit sport, dit risques. S’il y a moins de grosses blessures sur une course à obstacles que sur un marathon, les bleus et les griffures sont bien plus fréquents. Voici quelques règles à suivre pour éviter les principaux problèmes.

Bien s’hydrater et mettre de la crème solaire

En alternant entre l’eau, la course, les obstacles et, parfois, la boue, il est très facile d’oublier la soif et de ne pas sentir le soleil cogner. Boire à tous les points d’eau et mettre une bonne couche de crème solaire est indispensable. Attention : pour les insolations, un léger voile nuage est parfois plus traître que le grand ciel bleu.

Attention à la boue

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Lors des obstacles, il est nécessaire de garder les yeux fermés et d’éviter d’avaler ce mélange d’eau et de terre. La boue n’est pas un milieu propre et il est possible qu’au milieu des saines bactéries traînent quelques unes moins bien tolérées par le corps.

Rester concentré : toujours

La grande majorité des chutes et des accidents sur les parcours est causée par un manque de concentration. Respecter la distance entre deux personnes sur un toboggan ; faire attention à la réception sur un obstacle en hauteur ; ne pas faire de plongeon avant de connaître la profondeur : autant de règles de base qui évitent un grand nombre d’accidents.

Prêt(e) ?

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Plus de cent cinquante courses à obstacles sont organisées chaque année. Pour s’amuser ou pour se dépasser, elles n’attendent plus que vos participations !