Il est 9h00, je suis derrière la ligne de départ prêt à en découdre à cette toute première Lyon Extra Race. Dehors, le soleil rayonne. C’est un temps fabuleux pour un 19 octobre à Lyon. Au final, nous aurons été 4 500 personnes à terminer cette belle épreuve. 4 500 à pouvoir dire que nous sommes passés par la glace et l’électricité, par la mousse et la boue, dans l’effort et le délire.

Lyon-Extra-Race-Bandeau

L’épreuve

Courir dans un chantier est définitivement fun. Le premier kilomètre passe et le terrain change en permanence de revêtement allant du bitume à la course dans des flaques. Sur le tracé, je ne rencontrerai pas de de gros dénivelé mais de petites talus rendent le tracé plus exigeant, plus varié : tout sauf ennuyant. Côté distance, si 9 kilomètres étaient annoncés, je pense que nous étions sans doute plus proche des 7 kilomètres. Cette longueur moindre contribue à rendre cette course à obstacles accessible au plus grand nombre.

Sur le parcours
Sur le parcours

Les obstacles

  • Crevaison lente : Des rangées de pneus pour commencer en douceur. Sur une petite dizaine de mètres, les bonds s’enchainent ;
  • La montagne : Des bottes de pailles d’un mètre de haut empilées pour former une pyramide de quatre mètres, avec l’excitation et la fraicheur du départ, je saute à chaque nouvelle marche. C’est rapide et dynamique ;
  • La montée infernale : Courir dans un chantier possède un certain charme mais quand il faut grimper dans un mélange de sable et de pierres, je fais moins le malin ;
  • La chute : Un toboggan d’une dizaine de mètres qui arrive dans un bain de mousse. Un peu de fraicheur bienvenue en ce début de course ;
  • Pneupanique : Après les pneus alignés, le tas de pneus à franchir. C’est plus compliqué surtout quand il faut se concentrer pour éviter de s’abimer les chevilles ;
  • Les tranchés : Un tuyaux dans lequel il faut ramper sur une courte distance (environ 5 mètres). C’est simple mais fatiguant !
  • Watts else : Une nouvelle fois, il faut ramper mais pour éviter les fils électriques. L’organisation bienveillante a prévu un tapis pour éviter de se faire trop mal aux genoux. Une petite attention qui montre bien le caractère grand public de cette course à obstacles ;
  • La surprise du chef : Un mur de trois mètres à passer. C’est haut. Heureusement, l’organisation a prévu deux autres variantes à deux mètres cinquante et deux mètres. Malheureusement pour moi, j’ai réussi à me faire mal sur le passage. Les bénévoles, aux petits soins, m’ont permis de contourner l’obstacle. Contrairement aux courses dures, je ne reçois pas de pénalité mais des encouragements ;
  • Wonder wall & Cie : Encore un obstacle de franchissement. Des pyramides de trois bottes de paille, c’est facile. Mais quand il y en a 5, c’est plus fatiguant ;
L'ère glaciaire
L'ère glaciaire
  • Poutra madre : Je pensais que ce serait vraiment facile mais le revêtement en plastique sur les poutres en bois rend l’exercice beaucoup plus compliqué ! Après une première chute dans un bassin d’eau coloré en rouge (j’adore), j’y arrive à ma deuxième tentative ;
  • Les buttes du jeu : Un nouveau tas de gravats à franchir ;
  • Les perlim-pinpeurs de sable : Un sac à porter sur un petit parcours d’obstacles. Les sacs sont assez légers bien loin de ceux des Spartan Race mais suffisamment lourd (10 kg ?) pour dire : je l’ai fais !
  • L’ère glaciaire : Un container d’eau glacée à traverser, même si le soleil a chauffé l’eau et fait disparaitre un certain nombre de glaçons, ce genre d’épreuve ravive correctement !
  • Un fil d’enfer : La toile d’araignée géante à traverser. C’est le genre d’épreuve piège qui peut sembler facile mais demande de la concentration pour ne pas tomber ;
  • Pouss’Mouss : Passer dans une tente pleine de mousse, ce n’est pas compliqué mais c’est terriblement amusant ;
  • Le ventr’y gliss : Courir le plus vite possible puis se jeter pour glisser. En bref, un second obstacle de rang pour s’amuser ;
  • Blackbox : Ambiance boite de nuit avec de la techno et des stroboscopes à fond, de quoi se prendre un bon shoot d’adrénaline ;
  • Cliffhanger : Un container sur lequel il faut grimper et, après ça, il ne me reste plus qu’à sauter pour franchir la ligne d’arrivée !
À l'arrivée
À l’arrivée

L’avis

En bref : Un bel événement pour « faire » une course à obstacles. Avec des épreuves et un tracé accessible au plus grand nombre, elle permet de passer un excellent moment et de pouvoir dire à ses amis : la glace, l’électricité, la boue : je l’ai fait !
J’ai passé quarante cinq belles minutes. Cette Lyon Extra Race est, selon moi, un succès. Le parcours est agréable et les obstacles variés : tout s’enchaine simplement et parfaitement ! À souligner également, l’excellente ambiance sur la course. Il y avait de nombreux et superbes déguisements que portaient des coureurs rayonnant.

Merci les bénévoles !
Merci les bénévoles !

La force de cette course à obstacle est son accessibilité. Oui, les obstacles sont courts et relativement faciles. Pour des puristes, avoir un tapis pour ramper : c’est tricher. Il n’y a pas de pénalités juste des encouragements. Tous ces éléments font de la Lyon Extra Race LA course sur laquelle j’emmènerais des amis découvrir ce sport qu’est la course à obstacles.
Côté organisation, les bénévoles et le staff étaient simplement accueillant et motivant. Les ravitaillements ont également été un des gros points forts de cette course avec de la quantité, de la diversité et de la qualité !
Même si je suis très satisfait, j’ai tout de même quelques points d’amélioration pour l’année prochaine :

  • L’épreuve est grand public et en cela le dosage tracé/obstacles était le bon mais il aurait été bon de communiquer plus sur cet axe. Ainsi, certaines plaintes quand à la relative facilité des obstacles pour des habitués auraient été simplement évitées ;
  • En voyant le dessin du Cliffhanger, je m’attendais à un matelas gonflable géant. Du coup, j’ai terminé ma course sur une légère déception. D’autant plus que la ligne d’arrivée n’était pas franchement matérialisée au sol ou par de hôtes/hôtesses. Une médaille aurait également été appréciée à la fin de la course pour pouvoir dire « je l’ai vaincue ! ».
Mais où est Charlie ?
Mais où est Charlie ?

Les photos !

Matériel

Haut : Elio Print par Kalenji

Ayant déchiré mon tee-shirt de course à obstacles, j’ai couru avec un tee-shirt de running entrée de gamme. Ce n’était pas un mauvais choix pour une course à obstacles facile et ensoleillée. En revanche la matière et sa capacité à retenir l’eau sans conserver la chaleur en font un choix à éviter pour les épreuves plus physiques avec un temps frais.

Bas : Cuissard Kapteren par Kalenji

Je suis encore une fois content de ce cuissard. Son point fort est de bien évacuer la boue. Ainsi, il ne s’alourdit donc pas et surtout ne retient pas les petites particules de sable particulièrement désagréables. Et ce, en restant assez souple pour permettre les passages des obstacles.

Chaussures : Trail Run 2 par Lafuma

La fiabilité même : comme pour chacune de mes courses d’obstacles, j’ai été très content de cette paire. En complément de leur bonne évacuation (eau et boue), elles s’avèrent aussi efficaces grâce à leur belle adhérence et une souplesse continue.

<

p class= »ethique »>Nous aimons la transparence et croyons à une vraie éthique pour ce blog !
Nous vous indiquons lorsque nous sommes invités ou si certaines parties de notre tenue nous sont fournies pour test. Dans le cas de cette édition de la Lyon Extra Race, nous avons payé pleinement nos participation et équipement.